Circuit de Saône et Loire : Pour Michel BERTHIN les motards et signaleurs indispensables à la sécurité

Pour Michel BERTHIN , qui fut responsable sécurité plusieurs années à la Fédération Française de Cyclisme, le Circuit de Saône devait être une référence en  matière de sécurité.

Les différentes brigades motorisées de la gendarmerie suppléées par l’ensemble des motards civils,  dirigé par Philippe BADIA, ont assuré de main de maître la sécurité des coureurs . Mais aussi faciliter le travail des commissaires et de l’assistance médicale.

Malgré, la rigueur nécessaire, la bonne entente et la convivialité étaient de mise entre professionnels et bénévoles, comme en témoigne ces quelques photos.

A une semaine du départ du 52 ème circuit, Bruno Chaignon, Gérard Desbouys et René Grillot reponsables sécurité, tous héritiers du savoir faire inculqué par Michel Berthin, ont tout mis en oeuvre pour faire perdurer ce savoir faire.

4 motards de la gendarmerie et 31 motards civils seront sur la course, ce qui représentent une belle partie du budget de l’épreuve.

Sur les 3 étapes se sont près de 300 signaleurs fixes qui seront présents à tous les carrefours présentant un éventuel danger pour les coureurs et la caravane.

Pour infos

LE SIGNALEUR A PIED

Les textes :

Décret n° 2017-1279 du 9 août 2017 portant simplification de la police des manifestations sportives
Circulaire du 06 mai 2013relative à la sécurité des courses et épreuves sportives
Fédération Française de Cyclisme :
Organisation d’épreuves cyclistes sur la voie publique
Règles Techniques et de Sécurité des épreuves cyclistes sur la voie publique
Déclaration des manifestations de cyclisme (compétitions) qui se déroulent en totalité ou en partie sur une voie publique ou ouverte à la circulation : CERFA N°15827*02
Le rôle du signaleur

Les signaleurs, sous l’autorité de l’organisateur de l’épreuve sportive ou de la personne que celui-ci a désigné comme responsable de la sécurité, peuvent être conduits à inviter les usagers de la route à la prudence, à stationner ponctuellement sur le bas-côté de la route ou sur un emplacement sécurisé. Ils peuvent être amenés, le cas échéant, à arrêter momentanément la circulation.

Le matériel

Les signaleurs sont identifiables à leur tenue définie à l’article A. 331-39 du code du sport (dans sa version issue de l’arrêté du 3 mai 2012 susvisé). Les signaleurs doivent porter le gilet de haute visibilité, mentionné à l’article R. 416-19 du code de la route, de couleur jaune. Les fédérations sportives délégataires et les organisateurs de manifestations sportives peuvent notamment faire figurer sur ces gilets la mention « course » clairement visible, accompagnée éventuellement d’une mention relative à leur identification, voire de publicités. Les signaleurs devront en outre, le cas échéant, être à même de produire, dans de brefs délais, une copie de votre arrêté d’autorisation de la manifestation sportive.
Les panneaux de signalisation :
a) Lorsqu’ils sont situés à un point fixe, les signaleurs doivent utiliser des piquets mobiles à deux faces, modèle K10 réglementaire (un par signaleur), prévus à l’article A 331-40 du code du sport. Ces piquets, qui sont déjà utilisés par les personnels des chantiers mobiles routiers, comportent une face rouge et une face verte et permettent donc aux usagers de savoir si la route est libre ou non.
b) En outre, des barrières de type K2, présignalées, sur lesquelles le mot “course” sera inscrit, pourront être utilisées, par exemple, lorsqu’un signaleur “couvre” un carrefour à plusieurs voies.

Le positionnement et les gestes

Le signaleur doit être présent et les équipements mis en place un quart d’heure au moins, une demi-heure au plus, avant le passage théorique de la course et retirés un quart d’heure après le passage du véhicule annonçant la fin de la course (voiture balai). Celle-ci devra être dotée, à l’arrière, d’une façon visible, de l’inscription «Fin de course».
Le signaleur doit tourner le dos à la course et se trouver face aux voitures qui arrivent.
La conduite à tenir en cas d’incident
Le respect des prescriptions des signaleurs
Les signaleurs ne disposent pas de pouvoirs de police à l’égard des usagers qui ne respecteraient pas la priorité. Toutefois, le non-respect de leurs indications relatives aux restrictions de circulation imposées pour le passage de la course (et donc le non-respect de la priorité) est sanctionné par une contravention de la quatrième classe, conformément aux dispositions de l’article R. 411-31 du code de la route (dans sa version issue du décret du 5 mars 2012 susvisé). Les signaleurs doivent se conformer aux instructions des membres des forces de police ou de gendarmerie territorialement compétents et leur rendre compte au plus tôt de tout incident.

Les conseils

– être toujours fair-play envers les automobilistes. Le signaleur prévient, il n’a pas de pouvoir de police.
– prévenir l’automobiliste qu’il s’agit du passage d’une course cycliste, s’excuser de la gêne momentanée entraînée.
– inviter l’automobiliste à regarder la course.
– indiquer la route à suivre pour que l’automobiliste rejoigne son itinéraire.

 

 

Auteur: Christian Derangère

Rédacteur sur www.creusot-cyclisme.com.

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